Ce sont des étudiants qui viennent à l’université pour se renseigner, il y en a deux types.
Les premiers ont 17 ans et viennent visiter l’université, les installations en avance. Ce qui m’étonne le plus ici c’est qu’ils viennent des fois en octobre/novembre pour la rentrée d’après soit près de 10 mois d’avance, impressionnant, d’autres viennent à cette période de l’année Février/Mars, pour nous ce qui change c’est que nous sommes entourés de lycéens et de leurs parents toute la journée, assez perturbant, ça crie énormément pour rien un lycéen, pour certains étudiants (anciens de l’université) c’est aussi un buffet gratuit pour discuter avec ces futurs étudiants. Honnêtement, j’ai toujours du mal à comprendre comment ils peuvent imaginer choisir une université un an d’avoir fini l’université, ils ne savent même pas s’ils vont avoir leur bac. Mais ça, ça peut ressemble à la France avec les petits fours en moins tout de même.
Les deuxièmes ont 22 ans et postulent à une thèse, et là c’est totalement différent de la France. En France les bourses sont vraiment limitées pour faire une thèse de chimie (même si c’est pire dans certaines sections), donc un étudiant doit faire des dizaines de demande et espérer une réponse (car les chercheurs français oublient vite leur jeunesse et ne prennent pas le temps de répondre) et quand il a une réponse positive c’est la galère pour arriver au bout et obtenir une paye de misère. En Angleterre, ils ont l’argent (même si j’avoue que des fois ils l’utilisent très mal), donc ce sont les étudiants qui choisissent où ils veulent aller, et j’ai participé la semaine dernière à une visite d’une étudiante qui recherche une thèse, c’est une petite d’Oxford, très intelligente mais pas trop geeky c’est qui est pas si mal, j’ai eu droit à un repas gratuit avec elle (et deux autres thésards du groupe) pour discuter et aussi après à la pause café. C’était déjà sa troisième université et elle avait 2 autres universités à faire après et tout déplacement/frais payés par les universités, et c’est ça que je trouve le plus impressionnant. C’est ce qui c’était passé pour moi. Et ça fait partie des petites choses qui m’ont réfléchir à non-retour en France plus tard…
